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Le coin des questions sur l’alternance
Tu te poses des questions sur ton parcours ? Notre FAQ te répond avec clarté
Alternance, apprentissage, contrats : les repères
- changer de voie,
- trouver ta place dans le monde pro,
- et continuer tes études différemment, sans repartir de zéro.
- Contacte les CFA ou écoles,
- Prépare ton CV et cherche une entreprise d’accueil,
- Et pense à prévenir ton établissement actuel si tu étais déjà inscrit(e).
- ton diplôme actuel,
- la compatibilité avec la nouvelle formation, et des places disponibles en école ou en entreprise.
Même après un bac général, tu peux te tourner vers un BTS en alternance par exemple.
Tout dépend de la façon dont tu présentes ton projet. Si tu expliques ta démarche avec clarté, que tu montres ta motivation et que tu sais valoriser les raisons de ton choix, la réorientation sera perçue comme une preuve de maturité.
Dans le monde professionnel, on valorise souvent :
-
la capacité à se remettre en question,
-
à rebondir,
-
et à prendre des décisions cohérentes avec ses objectifs.
Ton entourage ou les recruteur·euse·s peuvent donc voir cette réorientation comme un vrai atout, à condition que tu sois à l’aise pour en parler.
Il est généralement recommandé de terminer l’année en cours, surtout si tu peux valider certains blocs de compétences ou obtenir une certification partielle. Cela montre ta capacité à aller au bout de tes engagements.
Mais chaque situation est différente :
-
Si tu es certain·e de ta nouvelle orientation, tu peux interrompre plus tôt pour préparer ta rentrée en alternance.
-
Attention : certains établissements exigent une résiliation officielle ou un justificatif avant d’accepter une nouvelle inscription.
Astuce : n’hésite pas à en parler avec un·e conseiller·ère d’orientation ou ton établissement actuel pour prendre la meilleure décision selon ton cas.
- Sous statut scolaire : tu restes étudiant, tu suis les cours dans un établissement et tu fais des stages en entreprise (on appelle ça des PFMP).
- Sous statut salarié : tu signes un contrat de travail avec une entreprise — un contrat d’apprentissage ou un contrat de professionnalisation — et là, tu es salarié(e).
- Le mot « apprentissage » fait référence au contrat d’apprentissage, qui est l’un des deux types de contrats possibles en alternance.
- Le contrat d’apprentissage vise un diplôme reconnu par l’État (CAP, bac pro, BTS…).
- Le contrat de professionnalisation prépare plutôt une qualification. Ils n’ont pas les mêmes règles de durée, d’aides et de rémunération.
Il faut avoir entre 16 et 29 ans (ou plus avec dérogation), être motivé et avoir un projet. Il faut surtout trouver une entreprise qui accepte de t’accueillir. Et être inscrit dans une formation reconnue.
L’alternance est ouverte à beaucoup de profils : jeunes de 16 à 29 ans, adultes en reconversion, personnes en situation de handicap… Tu peux faire de l’alternance du CAP jusqu’au master !
- apprendre un métier de manière concrète,
- entrer dans le monde du travail tout en étudiant,
- être autonome et gagner un salaire…
- Le contrat d’apprentissage, pour obtenir un diplôme (CAP, bac pro, BTS…),
- Le contrat de professionnalisation, pour acquérir une qualification en entreprise.
- CAP : 2 ans (parfois 1 an si tu as déjà un niveau équivalent),
- Bac pro, BTS, BUT : 2 à 3 ans,
- Licence professionnelle ou master : 1 à 2 ans.
- Quel est ton niveau actuel ? (3e, bac, bac+2…)
- Dans quel domaine veux-tu travailler ?
- Quels sont les diplômes possibles en alternance dans ce secteur ?*
- CAP → Bac pro,
- Bac pro → BTS ou BUT,
- BTS → licence pro ou bachelor,
- Licence pro → master…
Droits, démarches et obligations en alternance
- Signer un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation (tripartite : toi, l’entreprise, l’établissement),
- L’envoyer à ton opérateur de compétences (OPCO) pour validation,
- T’assurer que tout est bien transmis à ton CFA ou organisme de formation.
- Soit passer par Parcoursup pour certaines formations,
- Soit candidater directement auprès des écoles ou CFA (sur dossier, voire entretien).
- Un contrat de travail,
- Un salaire,
- Des congés payés (5 semaines/an),
- La protection sociale (assurance maladie, retraite…),
- Des conditions de travail encadrées (temps de travail, sécurité…).
- Tu es aussi protégé(e) par le Code du travail et les conventions collectives applicables à ton entreprise.
- 2 ou 3 jours en entreprise, et le reste du temps en cours, ou bien des semaines entières dédiées à l’un ou l’autre.
- Les heures de cours sont comptées comme du temps de travail.
- 5 semaines de congés payés par an (comme tout salarié),
- D’éventuels congés exceptionnels (mariage, déménagement, décès…),
- Des jours pour les examens officiels.
- Pas de longues vacances scolaires comme dans une formation classique.
- Rupture pendant la période d’essai,
- Faute grave, absences injustifiées,
- Inaptitude médicale,
- Ou fin anticipée par accord entre toi et l’entreprise.
- Personnes en situation de handicap,
- Créateurs ou repreneurs d’entreprise,
- Sportifs de haut niveau.
- à l’assurance maladie,
- à la retraite,
- à la complémentaire santé (souvent via une mutuelle obligatoire).
Oui, tu dois déclarer chaque mois ton salaire brut à la CAF, car il peut avoir un impact sur certaines aides auxquelles tu pourrais avoir droit, comme :
-
les APL (Aides Personnalisées au Logement),
-
certaines allocations liées à la jeunesse ou à l’autonomie,
-
ou encore des aides locales spécifiques (selon ta région ou ton département).
Important :
Si tu es en alternance, tu n’as pas droit à la bourse du CROUS (bourse étudiante sur critères sociaux), car tu es considéré·e comme salarié·e, même si ton salaire est faible.
Ne confonds donc pas les aides CAF avec la bourse étudiante : ce sont deux dispositifs différents.
Bon à savoir :
-
Une partie de ton salaire peut être exonérée du calcul CAF, surtout si tu es rattaché·e au foyer fiscal de tes parents ou si tu gagnes moins qu’un certain seuil.
- ne pas dépasser la durée légale de travail,
- bien gérer ta fatigue,
- et vérifier que ton contrat ne l’interdit pas explicitement.
Entreprise d’accueil : trouver, postuler, être recruté
- Consulte des sites comme La Bonne Alternance, France Travail, l’Etudiant, Indeed, etc.
- Parle-en autour de toi : famille, amis, anciens élèves, profs… ton réseau peut vraiment t’aider !
- Envoie des candidatures spontanées : repère les entreprises du secteur qui t’intéresse et contacte-les directement.
- Participe à des salons ou forums de l’alternance pour rencontrer des employeurs.
- N’hésite pas à demander l’aide de ton CFA, d’une mission locale ou de ton école.
- Commence ta recherche plusieurs mois avant la rentrée : certaines entreprises recrutent tôt !
- Prépare un CV clair et à jour, qui met en avant ton motivation et tes expériences (même les stages !).
- Rédige une lettre de motivation courte et ciblée.
- Envoie des candidatures sur des plateformes spécialisées ou directement sur les sites des entreprises.
- Et surtout, relance les entreprises après envoi de ta candidature : ça montre que tu es motivé(e) !
- est à jour de ses obligations sociales,
- a un maître d’apprentissage ou un tuteur qualifié,
- a signé une convention avec un organisme de formation.
- tu as montré que tu étais motivé(e),
- tu as bien progressé,
- et qu’un poste est disponible.
Rythme de vie, équilibre personnel
- par semaine (2 jours en formation, 3 jours en entreprise),
- ou par blocs (1 semaine école, 2 semaines entreprise, etc.).
- 5 semaines de congés payés par an (comme tout salarié),
- Et des congés exceptionnels possibles (mariage, examens, déménagement…).
- Les congés sont à poser en accord avec ton entreprise.
Salaire, aides, financement, fiscalité
- ton âge,
- ton année dans le cycle de formation (1re, 2e ou 3e année),
- et le type de contrat (apprentissage ou professionnalisation).
- Moins de 18 ans : de 27 % à 55 % du SMIC.
- 18 à 20 ans : de 43 % à 67 %.
- 21 à 25 ans : de 53 % à 78 %.
- 26 ans et + : 100 % du SMIC, voire plus selon la convention collective de l’entreprise.
- En contrat d’apprentissage, les revenus sont exonérés jusqu’au montant annuel du SMIC.
- En contrat de professionnalisation, il n’y a pas d’exonération spécifique, mais tu peux bénéficier d’un faible taux d’imposition si tes revenus sont limités.
- Tu ne paieras pas d’impôt si ton salaire annuel est inférieur au SMIC brut annuel (environ 20 000 €).
- Les cotisations sont automatiquement déduites de ton salaire.
- Il est possible d’être rattaché·e au foyer fiscal de tes parents, si tu es encore à leur charge.
- Aide au permis de conduire (1 000 € pour les apprentis majeurs),
- Aide au logement (APL),
- Aide pour l’achat d’un ordinateur ou matériel pro dans certaines régions,
- Réductions transports (SNCF, RATP…),
- Aides régionales (restauration, logement, équipement…).
- L’assurance maladie rembourse tes frais,
- Et ton entreprise peut proposer une mutuelle d’entreprise (souvent obligatoire).
- Tu peux aussi rester sur la mutuelle de tes parents si tu remplis les conditions.
Réorientation vers l’alternance (depuis une formation classique)
- changer de voie,
- trouver ta place dans le monde pro, et continuer tes études différemment, sans repartir de zéro.
- Contacte t’on écoles,
- Prépare ton CV et cherche une entreprise d’accueil,
- Et pense à prévenir ton établissement actuel si tu étais déjà inscrit(e).
- Certaines aides existent pour t’accompagner dans cette transition.
- ton diplôme actuel,
- la compatibilité avec la nouvelle formation, et des places disponibles en école ou en entreprise.
- la capacité à se remettre en question,
- à rebondir,
- et à prendre des décisions cohérentes avec ses objectifs.
- Si tu es certain·e de ta nouvelle orientation, tu peux interrompre plus tôt pour préparer ta rentrée en alternance.
- Attention : certains établissements exigent une résiliation officielle ou un justificatif avant d’accepter une nouvelle inscription.
Pas forcément. Même si tu changes de voie, ce n’est pas du temps perdu.
Tu peux parfois faire valoir certains acquis de ta formation précédente : cours suivis, compétences développées, stages réalisés… Cela peut t’éviter de recommencer complètement à zéro.
Et même si tu repars sur un nouveau diplôme, tu gagnes en expérience, en maturité et en clarté sur ton projet professionnel.
Ce que tu as fait avant peut devenir un atout dans ton parcours, notamment pour te démarquer auprès d’un·e futur·e recruteur·euse.
Ce n’est pas une perte de temps : c’est une décision qui t’aide à mieux t’orienter.
Réorientation depuis l’alternance (rupture, changement de diplôme…)
- trouver une nouvelle entreprise d’accueil,
- rompre le contrat actuel (à l’amiable ou par rupture légale),
- signer un nouveau contrat avec l’école et la nouvelle entreprise.
- librement pendant les 45 premiers jours (période d’essai),
- ensuite, uniquement via une procédure officielle (licenciement, rupture conventionnelle, démission avec médiation).
- rechercher une nouvelle entreprise,
- ou revenir temporairement en formation classique, si ton école le permet.
- les missions locales,
- les services d’orientation (CIO, SCUIO),
- ton école actuel.